love me now, when I'm gone, love me none

★ IN HOLLYWOOD SINCE : 26/02/2012 ★ FAME ADDICT : 4467

© BWB

★ koton victoria stone

ÂGE ◇ 19 ans. LIEU ET DATE DE NAISSANCE ◇ Los Angeles - 17 Decembre 1992 STATUT ◇ variable d'une semaine à l'autre OCCUPATION ◇ ex-enfant star/actrice au chômage/starlette dépravée GROUPE ◇ I WANNA BE LIKE YOU AVATAR ◇ riley keough, soit la plus bonasse des petite-filles d'elvis .

★ burn hollywood burn

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si je te dis " célébrité ", tu me réponds ?
le but de toute une vie, sans aucun doute. je n'en sais trop rien, c'est le hasard qui fait tout. la perte de l'homme en général, et qui lui retire ses valeurs.
si je te dis " star ", tu me réponds ?
angelina jolie, johnny depp, brad pitt, ceux qui ont marqué hollywood de leur empreinte. kristen stewart, nina dobrev, emma watson, ceux qui sont encore en route, mais qui ont déjà fait un bon bout de chemin. selena gomez, justin bieber, miley cyrus, ceux sur qui la célébrité est tombée à une vitesse fulgurante, et qui luttent encore parfois à la contrôler.
si je te dis " hollywood ", tu me réponds ?
la belle vie, les belles filles, le bonheur à l'état pur. la méfiance, mais la chance tout de même d'enfin devenir quelqu'un. la prison des désillusions, le chemin qui rétrécit à mesure que l'on s'avance, pour nous laisser dans le trouble le plus complet.
si je te parle de ta discipline de prédilection, tu me réponds ?
la comédie, encore et toujours ; c'est être devant les caméras qui t'intéresse, et tu y arriveras. le chant, laisser ses sentiments s'exprimer par le biais d'une voix et des paroles de papier : fabuleux et prenant. la danse, sentir ses pieds valser avec le sol, son corps tout entier flotter dans les airs et ainsi vous délester l'âme. le mannequinat, centre de l'attention et des podiums, longues jambes, maquillage parfait, vêtement hors de prix, telle est ma vie. s'occuper des stars ; les bichonner, les faire avancer, les soutenir quand tout va mal, ou au contraire leur voler des moments privés de leur vie grâce à un objectif.
mais dans le fond, ton but à toi, c'est quoi ?
voir mon nom briller en lettres dorées, voir mon image sur des affiches, me sentir au centre de l'attention, pour enfin exister. avancer autant que je le peux, et tenter de dompter l'animal qu'Hollywood est. sortir de cette spirale infernale, et tenter de ne pas y laisser mes plumes.

★ i'm here to conquer

racontez nous ici quelques manies/tics de votre personnage ; il vous que nous en apprenions un peu plus sur lui, son caractère - aucun minimum de lignes exigé, il nous faudrait au moins cinq points, libre à vous d'en rajouter.

★ Koton est une ancienne enfant star. Elle a tourné dans sa première pub à l'âge de trois mois, et a été choisie pour le premier rôle d'un film disney à ses six ans. Elle a ensuite intégré l'écurie de ce cher Walt, et a tourné dans quatre autres films, et eu sa propre série jusqu'à ce que des chutes d'audience et des résultats aux box office décevants ne lui coûtent sa place. A onze ans elle se retrouva donc au chômage technique, certes millionnaire, mais livrée à l’anonymat le plus amer.

★ Issue d'un milieu très modeste, voir pauvre, elle n'a pas reçu l'amour qu'elle aurait dut, ses parents la considérant plutôt comme une poule aux œufs d'or. Dès que son quart d'heure de célébrité fut fini, sa mère divorça de son père, lui soutirant la moitié de la fortune de sa fille et lui en laissant la garde par la même occasion. Son père, d'un tempérament déjà colérique, sombra dans la boisson et il ne fut pas rare qu'il lève la main sur elle. Elle n'a plus de contacts avec lui depuis son retour à la célébrité.

★ Elle a commencé à boire et à prendre de la coke à quatorze ans, et a écumé les boîtes de nuits depuis ce jour. Elle a recommencé à être sous les feux des projecteurs il y a deux ans de cela, lorsqu'elle interpréta un second rôle au sein d'une production ambitieuse d'un cinéaste reconnu. Elle n'a pas rejoué depuis, ses addictions inquiétant les producteurs.

★ Elle est la nouvelle coqueluche des paparazzis, depuis qu'elle a tourné une sextape avec un rockstar pour midinettes. Elle n'a aucune carrière mais en reste très connu, puisque les moindres de ses faits et gestes sont épiés, photographiés et exposés dans les pages des magazines people. On la surnomme "Koton Stoned"

★ Koton a très mauvaise réputation, et ce à cause de ses frasques. Elle a eu des ennuis avec la justice à plusieurs reprises, autant pour possession illégale de substances illicites que pour violences sur son personnel. Elle a déjà frappé certaines de ses maquilleuses, ou autres employés. On la dit colérique, cruelle, sournoise, mauvaise langue et sociopathe. Une rumeur court comme quoi elle serait un robot renvoyé du futur. Par ailleurs, elle a très souvent des relations houleuses avec ses co-stars.

★ La starlette se drogue sévèrement, et consomme autant de coke que d'acides. Elle est une habituée des pilules en tout genre, que ce soit des anti-douleurs, des antidépresseurs ou autres somnifères. Il n'est pas rare que les paparazzis s'interrogent sur son état de santé, et certains sites permettant de parier sur la date de sa mort ont même été ouverts.

★ Elle est autant célèbre pour ses frasques que pour son entourage. Ainsi, ses relations amoureuses sont parmi les plus surexposées qui soit. Elle vit en partie de la célébrité de ses compagnons, étant toujours au bras d'un acteur en vogue, ou d'un chanteur à succès. Ses relations ne durent jamais plus de quelque semaines, et des "sources proches" se font toujours un plaisir de livrer des détails sordides sur ses histoires de cœur.

Spoiler:

★ IN HOLLYWOOD SINCE : 26/02/2012 ★ FAME ADDICT : 4467

★ if it's not like the movies

Elle tente de se lever mais n'y parvient pas. La table basse est fissurée, le verre fendu sur toute sa longueur. Des bouteilles y traînent, cadavres poisseux, vestiges d'une fête de plus. Une fête de trop. Son visage, magnifique, hautain et fatigué est collé au cuir blanc du sofa. Elle ne réalise pas vraiment ce qu'il se passe. Ce qu'il s'est passé. Elle est à moitié nue, trop droguée pour pouvoir se mouvoir, et ça ne l'étonne plus. Elle a l'impression d'être aux portes du paradis, de pouvoir les toucher en tendant suffisamment les bras. Si elle agite ses doigts, elle y arrivera, peut-être. Sûrement. Quand on sacrifie tout pour la célébrité, on l’obtient forcément, non ? Et elle connaît la réponse, alors elle n'y pense pas. Parce-que ça la terrifie. La glace d’effroi. L'important, c'est de se concentrer sur le chemin parcouru. Elle n'est pas tant à plaindre que cela. Son appartement en est la preuve, il lui a coûté un million et demie. Il est vaste, moderne, confortable, bien situé. C'est rien comparé aux baraques dont elle rêve, mais c'est déjà cela. Elle vaut déjà mieux que les autres. Mieux que Lui. Et lorsqu'elle touche ces murs, elle sait que c'est fini. Qu'elle n'est plus l'enfant fébrile d'autre fois, qu'elle est loin de Lui, hors de sa porté. Il n'a vraiment rien d'intimidant, cet homme. Il doit être inconscient à l'heure qu'il est, saoul, évanoui sur son canapé, seul, minable. Comme elle cinq minutes plutôt. Cette pensée la dégoûte, la met mal à l'aise. Alors elle la supprime. Elle est devenue l'experte du déni, elle oublie sur commande, construit son propre monde, ses propres émotions. Factices, médicamentées, délicieuses. Réconfortantes. Son blackberry vibre, fait trembler le verre cassé, et elle se redresse douloureusement. La sonnerie tourne en boucle, mais elle prend son temps. Puis, lentement, elle attrape le téléphone, puis décroche. Elle le porte à son oreille, et se perd un instant dans la contemplation de sa chevelure dorée tombant sur son bras gracile. Qu'elle est maigre. Ou peut-être qu'elle commence à croire ce que racontent les paparazzis. Elle éclate de rire. « Qu'est-ce qui t’arrive ? Tu m'écoutes ? Oh ! Pourquoi tu ris comme ça ? ». Silence. « Euh... C'est qui ? ». Voix courroucée, grave d'avoir trop fumé, son agent. « A ton avis, imbécile ? Ça fait deux heures que je cherche à te joindre, bordel ! ». Elle soupire. « Je dormais, Klaus. ». « Mais j'en ai rien à foutre putain ! Je me démène pour te trouver des rôles, et crois moi que c'est dur avec une pute droguée pour cliente, et tu te permets de faire la grasse matinée jusqu'à quinze heures ? ». Quinze heures ? Il a bien dit quinze heures ? Elle aurait juré qu'il faisait encore nuit. Les rideaux sont tirés, les lumières éteintes, et elle réalise qu’elle a toujours ses raybans sur le nez. Elle doit avoir l'air d'une sacré conne. A bien y réfléchir, elle est une sacré conne. Il l'engueule et elle tire une cigarette pour l'allumer, la porte à ses lèvres, exhale. « Je t'emmerde, Klaus. Vraiment. ». Elle raccroche et éteint son portable. Elle n'y voit rien, l'odeur du tabac lui pique le nez, et elle a l'étrange impression de dodeliner de la tête. Comme l'un de ses chiens de plastique à l'arrière des voitures. Son crâne est dévissé. On peut voir l'intérieur de son corps, elle le sent. Elle est toute exposée. Plus nue encore que dans sa sextape, plus offerte que dans ses clichés scandaleux. Le saint graal de tout voyeur. L'amour et la haine ne lui font rien. Plus rien. Elle est déjà un petit peu morte.

La nuit est chaude, quoique balayée d'une brise fraîche. Elle la sent porteuse de mauvaises nouvelles. Ses longs cheveux blonds sont doucement balayés, elle ferme les yeux. Elle est engourdie par l'alcool, et les verres vides sont légions sur la table. Il y en a tant que c'est à la fois effrayant et comique. Il y a cinq autres personnes attablées autour d'elle, et la fête bat son plein. Des acteurs, des actrices, des chanteuses et des rappeurs partout. Perdus dans une nuée de producteurs et d'héritiers quelconques. La terrasse est vraiment bondée, et elle ne parvient plus à s'amuser. C'est son rôle pourtant. La plus fêtarde d'entre eux, c'est elle. C'est pour l'une de ses frasques que les paparazzis attendent. Depuis la parution de la sextape, ils n'en ont plus qu'après elle. Elle est le nouveau visage des tabloïds, la cible préférée de Perez Hilton. Et pourtant elle ne fait rien. Pas l'ombre d'un film, d'une série, d'une pub même. Ah si, elle représente une marque de vodka depuis quelques temps maintenant. C'est à mourir de rire. Sans l'alcool, je n'en serais pas là où j'en suis aujourd'hui. Aha. Un gros AHA même. C'était son idée, une blague qu'elle avait sorti aux publicitaires. Elle trouve ça plutôt honnête au final. Ils se font de l'argent sur sa misère. Mais ça n'a plus d'importance. Elle aime cette célébrité fiévreuse qui est la sienne. Elle est une star, au final. De pitoyable envergure, certes, mais les gens connaissent son nom, se moquent d'elle, l'adulent, la soutiennent. Comme s'ils la connaissaient. Elle est offerte à leurs jugements, elle leur est offerte tout court. Elle est un produit qu'il leur appartient de consommer. Alors elle se renouvelle, continue de s'enfoncer chaque jour un peu plus encore, de peur qu'ils ne la jettent. « Stone, alors ? Tu viens à l'after ? ». Elle hausse les sourcils et soupire, la langue pâteuse : « Quelle after ? ». Il la regarde bizarrement, et ne parvient plus à articuler correctement : « Ben tu sais le... Enfin la... C'est dans le manoir de l'acteur là... Celui qui a fait le film avec le robot. Et puis y'a genre une scène de cul avec cette meuf trop bonne qui a joué dans la comédie sur la croisière tu sais. Et elle est topless. Tu vois ? ». Elle analyse sa description, et hésite entre rire ou pleurer. Son entourage lui semble si loin. « Non, je vois pas non. Et je me tire. ». Elle se lève aussitôt, et se glisse dans la foule, titubant, récoltant les sourires et les rires sur son passage. Ils la connaissent, et savent tous très bien ce qu'il va se passer. Elle sort du club et tout de suite, les flashs fusent. L'aveuglent. Les paparazzis hurlent. Ils lui demandent si c'est vrai que son père est en prison. Elle ne comprend plus. D'autres lui demandent si elle a reparlé à la rockstar depuis la sextape. Elle sent qu'elle va s'évanouir, mais le bras puissant de son garde du corps la retiennent. Elle l'avait oublié. Il parvient à la faire entrer dans la Porsche et démarre presque tout de suite. Ils filent vers le centre-ville et elle laisse sa tête reposer sur le siège. Elle se sent lourde, alors que l'on voit ses côtes. Ses joues sont creusées, ses yeux cernés. Elle reste magnifique. Un joli petit cadavre. Elle sourit légèrement à cette pensée. La nuit lèche les vitres teintées et son visage fier n'est plus éclairé que par les lumières bleutées du tableau de bord. Doucement, elle se sent tomber, mordre la poussière. Elle a l'étrange impression d'être constamment rouée de coups. Elle voit des bleus sur son corps parfois, mais on lui dit que c'est dans sa tête. Les époques commencent à se confondre peut-être. Elle s'habille de ses souvenirs quand elle est trop fatiguée de faire semblant.