NOM(S) ◇ Hewiit-Chase, on a la classe, ou on l'a pas. PRÉNOM(S) ◇ Julian Andrea, autant bien continuer. ÂGE ◇ Trente ans tous ronds. LIEU ET DATE DE NAISSANCE ◇ Monsieur a vu le jour à New York, un trois janvier, et plus New Yorkais que lui n'existe pas. STATUT ◇ Célibataire, mais on lui donne une réputation de coureur de jupons, ce qu'il est. Sa dernière conquête serait Baybee, la sulfureuse blonde. OCCUPATION ◇ Le producteur le plus en vogue en ce moment : si vous voulez réussir, c'est de son côté qu'il faut voir. GROUPE ◇ We own it to you. AVATAR ◇ ian ORGASMIQUE somerhalder.

★ Julian est l'un de ces garçons que l'on pourrait qualifier de garçons des rues. En effet, très tôt, il a perdu sa mère, le seul parent qu'il lui restait, pour se retrouver dans un orphelinat new-yorkais. Et dans ce genre d'endroit, il faut savoir se vendre, encore et toujours.

★ Étant déjà très doué pour ce genre de choses, à l'âge de cinq ans, il a trouvé un foyer. Deux avocats, bien mis sur eux, bien placés dans la société, et bien entendu, riches au pas possible. Ils n'étaient pas souvent présents pour les anniversaires, les moments importants dans la vie d'un jeune homme, mais avec le temps, on s'y fait, on se fait à tout.

★ Pour s'occuper, et narguer ses nourrices, Julian n'a pas hésité à retourner voir ses amis de l'orphelinat, et combien de fois l'a-t-on retrouvé au poste de police. Dieu merci, son insolente chance ne l'a toujours pas quitté, et "Papa" le sauvait la mise. Tout en le réprimandant bien entendu, mais lorsqu'on est rebelle et malin comme Julian, rien ne peut vous effrayer.

★ À l'âge de vingt ans, il a tout plaqué, avec l'argent qui lui revenait de droit, et a foncé à Los Angeles. Il voulait devenir producteur depuis bientôt trois ans, et une idée quitte rarement son cerveau. Et à force de lutte, de cran qui coulait dans ses veines, il a réussi à se faire une place.

★ Maintenant, à Hollywood, on ne jure que par lui. Si on veut réussir, il vaut mieux le connaître. Il gravit les marches, petit à petit, mais s'en sort très bien, comme d'habitude. Sa dernière trouvaille ? Baybee Monroe. Avec un patronyme et des formes pareilles, la demoiselle ne pouvait que réussir. Elle est maintenant dans la ligne de mire des réalisateurs, qui se l'arrachent pour leurs nouveaux films. Julian en est très fier, et garde une main sur elle, bien placée.

◇ oh come on, look at her, she's so amazing, isn't she ?

Alors alors Blondie, comme ça on avance vite pour ne pas me croiser ? S'arrêtant brusquement, Baybee sentit le monde autour d'elle tourner. Juste derrière elle se tenait la vipère de ce milieu, celui qui plongeait tête baissée dans une flaque sans se soucier des autres : en somme, celui qui réussissait le mieux. Elle se retourna donc juste à temps pour le voir s'avancer, se sentir heureux de pouvoir dépasser les autres non seulement d'une tête, mais également d'une épaisseur de porte-feuille. Lâche-moi Julian, je ne suis pas ton petit chien. Baybee en avait vraiment assez. Certes il l'avait aidée, certes ils avaient pris du bon temps ensemble, mais ce temps était révolu. Elle n'était pas de ces petites poupées que l'on pouvait prendre, utiliser, et finalement ranger pour les ressortir lorsque l'on avait besoin. Non, elle valait beaucoup mieux que cela, et elle ne voulait plus entrer dans sa ligne de mire. Cependant, c'était sans compter la détermination du producteur rottweiler. Il lui prit le bras, la rapprochant ainsi de lui, et eut l'un de ses énièmes sourires manipulateurs. Au creux de son oreille, et alors qu'il laissait son doigt glisser le long de l'échine de son dos, il entreprit de lui raconter ce qui gisait sur son cœur de pierre. Oh non ma chérie, tu es bien plus que ça. Il marqua une courte pause, en profitant pour la retourner face aux journalistes qui les attendaient hors de cet immeuble. Tu vois tous ces gens ? Ils viennent pour toi, parce que je le leur ai demandé. Je t'ai faite Baybee, ne l'oublie pas. Tu dois m'être reconnaissant. C'est qu'il arriverait presque à l'effrayer ce débile. Il avait l'air tellement sérieux, sûr de lui, inébranlable. Et ce magnifique corps, là, sous mes doigts, crois-moi que tout mon être s'en souvient comme si c'était hier. Il jouait avec ses nerfs. Du chantage ? Oui, probablement qu'il en faisait un peu beaucoup, mais avant tout, il faisait son job de producteur. Elle était sous son nom, portait son étiquette, et devait vendre, se vendre au public. Elle passa donc son bras sous le sien, tenta de sourire timidement, et s'aventura auprès des photographes. Une relation étrange unie donc nos deux protagonistes. Ils avaient besoin l'un de l'autre, mais se détruisaient en même temps. Julian sait très bien que Baybee est "en couple", et que ce genre de pensées sont interdites professionnellement et moralement, mais il s'en contrefiche. Il exerce déjà un métier de corrompu, et sa place aux Enfers lui a certainement déjà réservée. À eux deux cependant de canaliser tout ça, parce que du côté des médias, on jase déjà.