NOM(S) ◇ au choix PRÉNOM(S) ◇ Sinéad ÂGE ◇ vingt-quatre ans LIEU ET DATE DE NAISSANCE ◇ au choix STATUT ◇ en couple, avec Noah OCCUPATION ◇ au choix GROUPE ◇ au choix AVATAR ◇ au choix

Sinéad est en couple avec Noah depuis presque un an. Sauf que celui-ci a récemment couché avec la meilleure-amie de sa belle, Slynsleigh. Elle a été le premier amour du jeune homme → Sinéad est une femme douce, qui s'emporte peu. Elle n'aime pas les conflits, et fait tout pour les éviter. C'est une personne dynamique, toujours joyeuse et prête à apporter un peu de bonheur au sein du quotidien de ses proches. Elle est très déterminée dans ses choix, et atrocement rancunière. Elle n'offre pas deux fois sa confiance → Elle croit en son amour pour Noah, ainsi qu'en son couple.

En ce qui concerne le reste, c'est libre à vous. Du moment que Sinéad soit une femme pétillante, possédant le cœur sur la main.

◇ Sometimes love's not enough when the road gets tough

Trois heures, je rentrais, chamboulé. Je m'avançais le long du couloir, encore plongé dans l'obscurité. Je déposais mes clefs sur l'un des meubles, et retirai mes chaussures. Mon but, ne pas réveiller Sinéad, ne pas avoir à croiser son regard, ne pas avoir à lui parler, ou même à effleurer ses lèvres. Je rejoignais la salle de bain afin de m'imprégner le visage d'eau, la plus fraîche possible. Mes pensées n'arrivaient pas à se détacher de l'image de Slynsleigh, de nos corps brûlants l'un contre l'autre, de son souffle s'écrasant contre ma peau frissonnante. Finalement, c'est ce que j'ai toujours voulu. Et là, j'me retrouvais le cul entre deux chaises. D'ordinaire, je répondrais que je m'en fous, et que j'ai simplement suivi mon envie. La situation était aujourd'hui différente. J'étais un pauvre con, et qui s'apprêtait à faire comme-ci de rien n'était. C'était bien ça l'pire. Ce que je pouvais ne pas m'aimer, parfois. Les minutes passaient, je ne bougeais pas, mes doigts restaient au contact de l'eau froide. Je sursautais lorsque je sentis ses mains se plaquer contre mon torse. J'en fermais aussitôt les paupières. Ses mains, ce simple contact, j'étais capable de le reconnaître entre mille.Sinéad était particulière, elle était mienne. Ses lèvres glissèrent le long de ma nuque, ce qui m'obligea à grogner. Je ne voulais pas qu'elle s'aventure sur ce terrain, sauf qu'elle me connaissait, et qu'elle s'attaquait à ces zones auxquelles j'étais le plus sensible. Ces zones que Slynsleigh, sa plus belle amie, avait également touché quelques heures auparavant. Je ... arrêtes, s'il te plait murmurai-je tout en plaquant mes doigts contre les siens. Elle me fit une petite moue, avant de s'attaquer à nouveau à mes lèvres. Elle me pinça doucement la peau avant de me faire tourner vers elle. Tu rentres tard annonça-t-elle. Je savais que ce n'était pas qu'une banale affirmation, elle attendait de moi une explication que je n'étais pas en mesure de lui offrir. J'ai retrouvé de vieilles connaissances répondis-je tout en esquissant un bref sourire, un sourire plus que faux mais que je savais crédible. De plus, à cette heure-ci, Sinéad ne cherchera pas à en savoir davantage. J'ai toujours apprécié cette partie du caractère de ma belle, elle ne m'oppressait pas, et savait me laisser vivre librement - peut-même trop. D'accord répondit-elle avant d'attraper avec tendresse mes lèvres. Elle avait ce don pour m'impressionner, si douce. Finalement, elle était comme moi. Calme, jusqu'à ce que la situation l'emmène à exploser, et à cracher ses sentiments. Je glissais mes mains à sa taille, et mettait terme à ce baiser que je n'étais pas capable de continuer. Retournes-donc te coucher, je te rejoindrais. Je déposais mes lèvres sur son front, et la regardai s'éloigner en silence. Pas de questions, pas de râlements, tant mieux. Je lâchai un long soupire avant de m'appuyer contre l'un des murs de la salle de bain. Putain d'sentiments, putain d'connard que j'étais. J'allais être incapable de lui avouer, j'allais être incapable de lui expliquer que j'avais un passé avec sa meilleure amie, et que j'étais probablement encore bien attaché à elle. Fallait que j'me ressaisisse, et que j'arrête ce petit numéro, que je sois franc. Au lieu de ça, je laissais passer le temps, dix minutes. Je me relevai enfin, et rejoignais notre lit après avoir ôté mes vêtements afin de n'être plus qu'en boxer. Mon corps alla se coller contre celui de Sinéad. Rapidement, j'attrapais ses lèvres, ne la quittais plus, et la caressais sans gêne. C'est fou c'que c'étais plus simple de faire l'amoureux plutôt que de prendre conscience de la réalité, de ma réalité. Finalement, j'étais digne de toutes ces comédies romantiques à la noix que produisaient Hollywood.